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  • Thierry Fargère

La Créa, ça sert à quoi ? Petite histoire de créativité



La question est légitime. Pour beaucoup, le créativité se résume à un rapide brainstorming qui est censé vous donner l’idée géniale. On réunit quelques personnes, si possible dans une ambiance décontractée, chacun exprime ses idées « débridées » « out of the box » et il n’y a plus qu’à choisir en cochant la bonne.


Avec cette vision, il est naturel que peu de manager soit convaincu de l’intérêt d’utiliser la créativité pour résoudre un problème et préfère utiliser les bonnes vieilles méthodes, quitte à tourner en rond pendant des mois ou des années et d’aller d’échecs en échecs. Mais ça fait plus sérieux, scientifique et professionnel.


La réalité est tout autre et ceux qui s’y sont essayé n’ont généralement pas eu à s’en plaindre.


Je prends le cas de cette entreprise leader depuis 30 ans sur le marché des machines spéciales dans le domaine des textiles non-tissés.


Le problème :


Le responsable R&D fait le constat suivant : nous connaissons à fond notre métier et avons optimisé nos machines « au bout du bout » de ce qui est possible. Nos clients attendent néanmoins de nouvelles innovations et nous voyons pointer des concurrents avec des nouvelles idées pas toujours réalistes mais qui peuvent séduire nos clients.


L’enjeu :


Trouver de nouveaux concepts pour nos machines (plus rapides, moins chères au final) qui pourraient apporter de nouvelles possibilités ou fonctionnalités et maintenir l’écart technologique avec nos concurrents.


Déroulement de la mission :


Une première journée a été consacrée à l’analyse du problème avec 6 experts internes de l’entreprise pour définir le cadre des solutions acceptables, faire un bilan des connaissances et des essais déjà réalisés, lister les paramètres physiques en jeu, tenter de repérer des contradictions et décider au final du profil des experts internes et externes qui pourraient aider à la résolution du problème. Tous ces éléments sont nécessaires pour élaborer une bonne stratégie de résolution.


Une étude bibliographique complète sur les technologies en mécanique du mouvement rapide (rapport de 60 pages) a été ensuite menée pour alimenter les réflexions.


L’atelier de résolution, mené sur 2 jours, a rassemblé un panel de 6 experts externes spécialisés en bio-robotique, électromécanique, électrodynamique et matériaux réactifs venus de divers horizons (Université de Nice et Aix-Marseille, INP Toulouse, INSMANS) et 6 experts internes à l’entreprise issus des services R&D et Procédés.


Résultats :


6 nouveaux concepts ont été sélectionnés sur 16 issus d’une cinquantaine d’idées et organisés dans une matrice synthétique pour guider les choix de l’entreprise. D’autres idées n’ont pas pu être évaluées faute de temps. A la suite de l’atelier, 2 concepts ont été développés et 3 brevets ont été déposés.


C’est le client qui en parle le mieux :


« Je recommande fortement CORPEN et Thierry, que j'ai connus dans le cadre d'un atelier de créativité pour des machines industrielles. Thierry a créé les bonnes conditions pour l'émergence d'idées, avec une efficacité et une rapidité qui a surpris tous les participants. Des évidences enfouies, mais surtout des idées de concepts vraiment innovants ont ainsi pu éclore lors de cet atelier. Cela a permis de lancer de nouveaux projets de rupture. Thierry nous a montré le cheminement, en nous faisant rebondir sur nos idées et aussi nos préjugés. Sa méthode fonctionne donc bien ! » Philippe P. Responsable R&D et Innovation

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