Voici l’été, le temps du farniente et du temps pour rêvasser. Pourquoi ne pas en profiter pour doper un peu sa créativité ? Lorsque l’esprit vagabonde, il est plus connecté à notre inconscient et à ses immenses ressources de connaissance et ses capacités de création et d’association. Voici quelques jeux à pratiquer seul, en famille ou entre amis pour tester et développer sa flexibilité cérébrale.
Pour mesurer sa propre créativité :
Prenez n’importe quel objet qui vous tombe sous la main. Ce test est souvent proposé à partir d’un trombone (parfois en entretien d'embauche), mais il marche très bien avec n’importe quoi, le glaçon du pastis par exemple.
Accordez vous 10 minutes maximum et imaginez tous les nouveaux objets ou toutes les actions que vous pourriez faire. (exemple du trombone : un cure-dent, pour attacher les ourlets, un crocheteur de serrure, un presse-livre, une chaise s’il est très grand, un pique-olive, des bijoux, ….)
Faites ce jeu régulièrement et vous verrez le nombre de proposition augmenter un peu plus à chaque fois.
Pour exercer sa flexibilité :
Prenez un mot au hasard (dans votre magazine de l’instant par exemple).
Trouvez un mot qui commence par sa dernière syllabe.
Recommencer le processus aussi longtemps que vous le voulez. Par jeu, accordez-vous de moins en moins de temps pour trouver une réponse. (ordinateur, heuristique, quémander (ou tic-tac mais qui suggérera certainement tactique et on revient sur le « que » d’heuristique), déménager, général, alcatraz, raz de marée, …..).
Vous vous apercevrez peut-être qu’au bout d’un moment, vous aurez tendance à boucler. C’est normal, notre cerveau est fainéant et quand il a une solution, il aime y retourner par paresse et confort. A vous de le secouer un peu, votre inconscient a plus de vocabulaire que votre conscient.
ou encore
Prenez un objet au hasard dans votre entourage immédiat.
Trouver un autre mot qui n’a aucun rapport avec lui. Si vous dites chaise, alors table est trop proche, réfrigérateur est mieux, étoile est parfait.
Recommencer le processus aussi longtemps que vous le voulez en essayant de vous accorder de moins en moins de temps.
Vous découvrirez certainement que là encore, ce n’est pas si simple car notre cerveau fainéant se laisse facilement suggérer des associations d’idée et de représentation.
Pour raconter des histoires
En voici une en exemple connu : un jour, c’était la nuit. Un grand petit homme, debout assis par terre sur un banc de pierre en bois, lisait un journal plié en quatre dans sa poche à la lueur d’un bec de gaz éteint. ….
Créez votre propre histoire en alternant ainsi les mots opposés. Les livres pour enfant sont des bons supports pour commencer. (Souvent, il était une fois…. ou Une fois, il était souvent…)
Pensez CORPEN, changez votre cap mental